C'est
en Décembre 1996 que l'auteur d' une thèse mathématique
constituant la pierre fondatrice de l'archéologie numérique à
commencé à travailler sur l'un
des ancêtres de MAME : "single-game" n'émulant
qu'un seul et unique hardware. En Janvier 1997 lui vient la
merveilleuse idée de fusionner ses émulateurs en un seul
programme qu'il baptise MAME pour "Multiple Arcade
Machine Emulator". Le premier MAME 0.1 sort le 5 Février
1997 avec 5 jeux d'arcade émulés. La grande force de
cet émulateur réside dans le fait que dès le départ il est
conçu pour être un logiciel "open source",
tout le monde pouvant contribuer à l'évolution de MAME.
La version 0.30 verra le nombre de ROMS augmenter
rapidement.
Du fait de son caractère open-source, après chaque nouvelle
version de MAME un nombre important de versions compilées à
partir de la source par des amateurs fleurissent, des versions
officielles comme MAME32 pour Windows (mais aussi pour Linux,
Amiga, XBOX, BeOS...), et des versions non-officielles et
souvent meilleures comme MAME32 Plus, AdvanceMAME, SmoothMAME,
TVMAME, FastMAME, etc... Aujourd'hui, ce sont plus de 4000
ROMs émulées, dont environ 2300 jeux d'arcade uniques sur
plus de 100 systèmes d'arcade différents et une nouvelle
version tout les mois. Mais il reste du travail vu le nombre
assez conséquent de ROMs d'arcade encore non émulées !
le
but premier de MAME est d'être une sorte de grande bibliothèque,
véritable "mémoire vivante" du jeu d'arcade afin
que l'on puisse rejouer à des jeux anciens, en découvrir de
nouveaux ou se documenter. En effet, bon nombre de jeux ont
ainsi retrouvé vie grâce à MAME. Il faut savoir que la team
de MAME développe tout d'abord cet émulateur comme une
bibliothèque et que le fait de pouvoir jouer n'est qu'une
conséquence de leur travail. C'est pourquoi bon nombre de
critiques portent sur la non optimisation des émulations et
l'importante ressource nécessaire pour faire tourner certains
jeux.
Il
est difficile d'évaluer le nombre total de participants mais
on peut estimer la MAME team à une centaine de personnes à
quoi s'ajoute bon nombre d'aides extérieures . Après 8 ans,
Nicolas Salmoria est toujours le coordinateur du projet.
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